Category: Suisse

  • Tour du Cervin, 2ème partie

    Tour du Cervin, 2ème partie

    En montagne, la météo reste la patronne, comme dit mon papa. J’ai dû fortement adapter le reste de mon parcours pour ne pas prendre de risques.

    Depuis Arolla, je redoutais la montée au Col Collon sur glacier. Mais, les 2 groupes que j’y ai croisé n’avaient ni crampons ni piolet. Dommage de ne pas avoir eu le temps de finir les derniers kilomètres.

    Je voulais aussi plus de temps pour explorer Zermatt. Le Cervin est aussi beau que promis mais les installations de skis et les foules qui montent en train jusqu’à 3000 m cassent un peu l’ambiance.

    En montant le Theodulgletscher, point du culminant de mon aventure, j’ai emboîté le pas d’un travailleur local qui récolte des skis “vintage” recrachés par la fonte du glacier. L’un d’eux avait plus de cent ans!

    Ma plus belle découverte est la vallée du Gornerli, l’un des plus beaux bivouacs que je connaisse. À gauche le Mont Rosa, la plus haute montagne de Suisse. En face, une langue de glace de 10 km avec quelques alpinistes encordées. À droite, le coucher de soleil sur le Cervin. Derrière, une trentaine de bouquetins qui broutent paisiblement. On y retourne bientôt?

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  • Tour du Cervin, 1ère partie

    Tour du Cervin, 1ère partie

    Le Tour du Cervin est un itinéraire assez récent entre le Valais et l’Italie qui combine des sentiers bien plus classiques, notamment de la Haute Route, avec les fameuses vues de Zermatt sur le plus beau caillou des Alpes.

    J’en ai parcouru la première moitié, de Sankt Niklaus aux Haudères, sur 4 jours, trajets et visites de famille inclus.

    De loin ma plus belle rando de l’année. Bien qu’ayant passé beaucoup de mes vacances étant enfant dans la région, je ne l’avais pas encore explorée en solo et en bivouac. Grosse erreur!

    Tout les jours des vues splendides sur des glaciers et neiges éternelles, des bivouacs dans des lacs cristallins, et relativement peu de monde. Mais pas encore de Cervin.

    Deux télécabines m’ont permis de gruger et  notamment d’éviter la Wasulicke pour cause de mauvais temps et chutes de pierres. Renseignez-vous sur les conditions auprès de la Topalihütte. Le reste est sans difficulté.

    La qualité des transports publics suisses rends le tout très accessible et modulable sans voiture. Si vous avez le budget…

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